Il faut toujours ouvrir un petit hublot sur la mer
sur le flot mouvant dévidé sans fin,
vers le grand large qui va plus loin que notre cœur.

Et pourtant, ce cœur
qui bat sur une si mince parcelle de vie
avec parfois seulement une herbe folle,
a lui aussi sa ligne d’horizon
et sa courbure vers l’infini.

échappée lumineuse au bord du ciel,

l’infini qui tient dans peu d’espace et peu de temps,
car c’est toujours l’infini quand on aime.

4 avril 2000